ETUDES SCIENTIFIQUES
DE NOMBREUSES ETUDES SCIENTIFIQUES ATTESTENT DES CONSEQUENCES DES OUTILS ET METHODES COERCITIFS
CETTE LISTE N'EST PAS EXHAUSTIVES, D'AUTRES ETUDES DISPONIBLES ICI :
https://banshockcollars.ca/studies.php
1) Schilder et van der Borg, 2003, « Training dogs with help of the shock collar: short and long term behavioral effects », l’Université d’ Utrecht :
«…abaissement de la posture du corps, jappements aigus, aboiements et cris perçants, évitement, agression de redirection, claquement de langue qui suggèrent le stress ou la peur et la douleur… »
« Les chiens ont évidemment appris que la présence de leur maître (ou de ses ordres) annonce la réception de chocs, même en dehors du contexte normal d'entraînement. Cela suggère que le bien-être de ces chiens choqués est en jeu, du moins en présence de leur propriétaire… »
2) China, Mills et Cooper, 2020. Efficacy of Dog Training With and Without Remote Electronic Collars vs. a Focus on Positive Reinforcement
https://doi.org/10.3389/fvets.2020.00508
Nous avons évalué l'efficacité de l'entraînement des chiens avec et sans colliers électroniques à distance par rapport à l'entraînement avec renforcement positif. Un total de 63 chiens présentant des problèmes de comportement connus tels qu'un mauvais rappel ont été répartis dans l'un des trois groupes d’entraînement. Les résultats réfutent la suggestion selon laquelle l'entraînement avec un collier électronique est soit plus efficace, soit entraîne moins de désobéissance, même entre les mains d'entraîneurs expérimentés. À bien des égards, la formation avec renforcement positif s'est avérée plus efficace pour aborder le comportement cible ainsi que la formation d'obéissance générale. Cette méthode de dressage présente également moins de risques pour le bien-être du chien et la qualité de la relation homme-chien. Compte tenu de ces résultats, nous suggérons qu'il n'y a aucune preuve indiquant que la formation au collier électronique est nécessaire, même pour son indication la plus largement citée.
3) Vieira De Castro, Fuchs, Munhoz Morello, Pastur, De Sousa, Olsson 2020 : « Does training method matter? Evidence for the negative impact of aversive-based methods on companion dog welfare »
« Quatre-vingt-douze chiens de compagnie ont été recrutés dans trois écoles basées sur la récompense et dans quatre écoles basées sur l'aversion, deux utilisant de faibles proportions de méthodes basées sur l'aversion et deux utilisant des proportions élevées de méthodes basées sur l'aversion. (…) Les résultats ont montré que les chiens du groupe Aversive affichaient plus de comportements liés au stress, étaient plus fréquemment dans des états de comportement tendus et faibles et haletaient plus pendant l'entraînement, et présentaient des augmentations plus élevées des niveaux de cortisol après l'entraînement que les chiens du groupe Récompenses. Les chiens du groupe Aversive étaient plus « pessimistes » dans la tâche de biais cognitif que les chiens du groupe Récompense. Les chiens du groupe mixte présentaient plus de comportements liés au stress, étaient plus fréquemment dans des états tendus et haletaient plus pendant l'entraînement que les chiens du groupe récompense. (…) Ces résultats indiquent que l'entraînement basé sur les méthodes coercitives, surtout si elles sont utilisées dans des proportions élevées, compromettent le bien-être des chiens de compagnie à la fois dans et en dehors du contexte de formation.
4) Ziv, 2017, The Effects of Using Aversive Training Methods in Dogs – A Review :
« Le but de cet article est de passer en revue une série d'études (N = 17) concernant les effets de l'utilisation de diverses méthodes lors de l'entraînement des chiens. Les études examinées comprenaient des enquêtes, des études d'observation et des interventions. Les résultats montrent que l'utilisation de méthodes d'entraînement aversives (par exemple, la punition positive et le renforcement négatif) peut mettre en danger à la fois la santé physique et mentale des chiens. De plus, bien que la punition positive puisse être efficace, rien ne prouve qu'elle soit plus efficace qu'un entraînement basé sur le renforcement positif. En fait, il existe des preuves que le contraire est vrai (…).En conclusion, ceux qui travaillent avec ou manipulent des chiens doivent s'appuyer sur des méthodes de renforcement positif et éviter autant que possible d'utiliser des punitions positives et des renforcements négatifs. »
5) Haverbeke, Laporte, Depiereux, Giffroy 2008, « Training methods of military dog handlers and their effects on the team's performances »
Une enquête auprès de 303 maîtres-chiens militaires belges a révélé l'utilisation de méthodes d'entraînement sévères sur les chiens de travail militaires (MWD). Le présent travail vise à analyser les méthodes d'entraînement utilisées sur les MWD belges et le comportement des maîtres pour objectiver les performances des équipes de maîtres-chiens (équipes DH) et le bien-être des animaux. Une évaluation standardisée, incluant des exercices de travail d'obéissance et de protection, a été menée sur des équipes DH (n=33). (…) Les résultats ont montré que les maîtres-chiens récompensaient ou punissaient leurs chiens par intermittence. Caresser et tapoter les chiens étaient les récompenses les plus fréquemment utilisées. Tirer sur la laisse et suspendre les chiens par leur collier étaient les stimuli aversifs les plus couramment utilisés. La performance de l'équipe était influencée par la méthode d'entraînement et par la concentration du chien : (1) les chiens peu performants recevaient plus de stimuli aversifs que les chiens performants ; (2) la distraction du chien a influencé la performance : les chiens distraits ont moins bien performé. Les maîtres ont plus puni et récompensé moins à la deuxième évaluation qu'à la première. Ceci suggère que les manutentionnaires ont modifié leur comportement habituel lors de la première évaluation afin de se présenter sous un jour positif. Au cours de la deuxième évaluation, les chiens ont réagi à cette fréquence plus élevée de stimuli aversifs car ils présentaient une posture plus basse après les stimuli aversifs. Les auteurs ne peuvent pas prouver que le bien-être de ces chiens a été entravé, mais il y a une indication qu'il était menacé. Les faibles performances des équipes suggèrent que les équipes DH devraient s'entraîner plus régulièrement et entreprendre l'utilité de mettre en place un nouveau système d'entraînement qui reposerait sur : l'utilisation de méthodes d'entraînement plus positives, une fréquence d'entraînement accrue.
* «(…) La plupart des chiens étaient entrainé au collier électrique. Beaucoup étaient sous entrainés, peureux, agressifs et
sous stimulés (…) ».
« (…) Des méthodes positives ont été mises en place par la suite par le Dr Haverbeke qui ont donné des résultats très positifs en termes d’apprentissage du chien et de leur niveau de stress. « Le bien-être des chiens ne fut pas le seul à être amélioré, celui des maîtres chien également. Ils furent plus satisfaits des résultats après être passés à des méthodes positives (…) ».
(Extraits : ITW Dr Haverbeke : https://www.canisbonus.com/2015/12/24/meet-anouck-haverbecke-veterinary-ethologist/)
6) COLLIERS (ETRANGLEURS) - CARTER, A. , MCNALLY, D. and ROSHIER, A., 2020. "Canine collars: an investigation of collar type and the forces applied to a simulated neck model." Veterinary Record. ISSN 0042-4900
Contexte : Les colliers pour chiens peuvent causer des dommages lorsque le chien tire sur la laisse. Cette étude visait à déterminer les effets du type de collier et de la force appliquée à l'aide de la laisse sur la pression sur un modèle de cou simulé.
Méthodes : Sept colliers et une laisse coulissante ont été testés sur un modèle de cou canin. Il s'agissait d'un «col» de cylindre en plastique, avec un capteur de pression sous le col. Une gamme de forces a été appliquée à la sonde représentant différentes interactions : traction ferme (40 N), traction forte (70 N) et secousse (force moyenne 141 N). La zone de contact du col et la pression sur le cou ont été enregistrées.
Conclusion : La variation des pressions exercées sur le cou peut avoir des implications sur le confort et le potentiel de blessure. Aucun collier testé n'a fourni une pression considérée comme suffisamment faible pour atténuer le risque de blessure lors de la traction sur la laisse.